Étymologiquement, le mot bachata est d’origine africaine et désigne la fête, la fête et la virée, selon Fernando Ortiz. Dans ses origines les plus lointaines connues, au début des années 1920, le terme bachata désignait à Cuba un type de réunion sociale, apparentée avec la fête de l’époque, défini par la présence de quelques genres populaires de musique et de danse.

Au tout début, la bachata était dédaignée car c’était une musique qui provenait des classes sociales basses.

À ses débuts, elle était très peu diffusée en radio. Mais l’intérêt a surgi à partir des années 1980, avec l’expansion des moyens massifs de communication, le développement du tourisme, et l’effort de quelques compositeurs qui ont remarqué qu’avait surgi un nouveau genre. Les auteurs comme Juan Luis Guerra et Vitor Victor dans les années 1990, et de Luis Dias depuis 1980, ont apporté une vision plus moderne et urbaine.

L’expansion du tourisme en République dominicaine dans les années 1980 a offert à la bachata une popularité internationale, qui est alors devenue un symbole de la République dominicaine. Plein de folklore. On peut le considérer comme un mélange de Boléro, Merengue, Cha-cha-cha et Tango. Sur une musique Latino, mais avec un rythme bien reconnaissable avec des influences musicales d’origine africaine et d’autres styles comme le son cubain, le kompa haïtien, le merengue, le cha-cha-cha et le tango.

Le mouvement est simple : c’est une série de pas simples qui produit un mouvement d’avant en arrière, ou d’un côté à l’autre. Un schéma représentatif serait de la manière suivante : avec le pied gauche, faites un pas vers la gauche, puis ramenez le pied droit à côté du pied gauche deux fois de suite, les quatre premiers temps. Faites aussi de même vers la droite en commençant par le pied droit, pour le retour. Sur le quatrième temps et le huitième temps, pointez respectivement le pied droit puis le pied gauche. Le caractère de la danse est obtenu par un mouvement sensuel du corps et de la hanche qui garde une similitude avec certaines danses africaines.

Bachata dominicaine ou bachata dominicana 

C’est une bachata plus compliquée que la bachata sociale et qui se danse sur des bachata rapides voire très rapides et qui comporte de nombreux jeux de jambes. Elle nécessite de danser en rythme sur des de mi-temps, tout en faisant des transferts de hanche. Elle nécessite un guidage très ferme et se danse souvent en position ouverte.

Bachata sociale ou bachata traditionnelle

C’est la bachata la plus simple et la plus répondue, constituée de figures ou passes, elle se danse principalement en position semi ouverte. La Bachata sociale qui fait travailler les hanches et le déplacement du poids du corps, sur le 4^e et 8^e temps dans cette danse.

La bachata sensual ou sensuelle

C’est la fusion du Zouk Brésilien et de la Bachata, La plus torride, la plus voluptueuse et aux mouvements ondulés. Cette variante de la Bachata est très en vogue depuis les années 2005-2010 à nos jours. C’est le style de Bachata qui se danse le plus en Europe et notamment très utilisés par les Espagnols passés maîtres en la matière, cette danse utilise principalement des isolations et ondulation du corps. Avec des danseurs internationaux comme Korke et Judith ou Daniel et Désirée. Elle se danse sur des chansons qui ont un rythme lent et sensuel, elle comporte beaucoup de vagues et se danse avec toutes les parties du corps. Elle nécessite un rapprochement des 2 partenaires et elle se danse principalement en position fermée.

Une chanson de bachata peut avoir plusieurs styles et il convient d’adapter sa danse au style de la chanson de bachata.